jeudi 19 mai 2016

le nouvel appareil du club



mercredi 4 juin 2014

Caméra embarquée





mardi 11 février 2014

VIDEO de présentation

http://vimeo.com/user4903697/ulm-lannion

mardi 4 février 2014

Direction l'île de bréhat en ULM skyranger

guillaume: J'ai pu découvrir le littoral découpé. Tout était magnifique, la couleur de l'eau, les îles.
J'avais un peu d'appréhension avant le décollage, mais en l'air tout était calme. Une fois posé, j'aurais voulu remettre les gaz pour décoller une nouvelle fois.

lundi 3 février 2014

Baptême d'emmanuel en ULM Bingo

Emmanuel : C'est la première fois que je vole. J'ai pu survoler l'exploitation de mes parents. j'ai eu de très bonne sensations, l'impression de glisser sur les nuages. Merci au pilote!



dimanche 2 février 2014

Article ouest france


L'aéro-club a 25 ans et ça plane pour eux !

Lannion -

Cette année, l'aéro-club de Lannion fête son quart de siècle d'existence. Pour l'occasion, des baptêmes de l'air ont été organisés ce week-end.

Hier et avant-hier, l'aéro-club a organisé des portes ouvertes et des baptêmes de l'air pour son anniversaire. Un flot de curieux ou de passionnés s'était donné rendez-vous. L'opportunité de découvrir ou redécouvrir Lannion et ses environs vus d'en haut. Mais attention, à l'aéro-club, pas d'avions mais « des ULM trois axes qui se pilotent un peu de la même façon qu'un avion, avec un manche et des palonniers ». A contrario de l'ULM pendulaire qui est un « deux axes ». À ne pas confondre !
Décollage en ULM
Pour celles et ceux qui ont toujours rêvé d'être des hôtesses de l'air, des baptêmes en ULM ont eu lieu sur les deux jours. « Le tarif était 20 % moins cher que les prix habituels à l'occasion des 25 ans de l'aéro-club », souligne Jean-Yves Gérard, membre actif du club depuis deux ans et demi. « L'ULM est ludique et abordable au niveau des tarifs, ce n'est pas du tout une activité élitiste comme certains le pensent ».
Pour cette fête, les trois ULM du club ont été réquisitionnés, ainsi que trois pilotes. L'un d'entre eux, Jean-Yves Kerhascoet, pilote chevronné et passionné, le président de l'aéro-club a lui-même pris les commandes d'un ULM pour guider les plus téméraires au septième ciel : 150 mètres de hauteur à une vitesse de 90 km/h. Pour les moins courageux, ils ont eu la possibilité d'écouter les passionnés parler de leurs machines.
Passer son brevet
Pour ceux qui n'ont pas voulu redescendre sur terre, comme Jean-Yves Gérard qui a découvert cette passion lors de portes ouvertes, ces deux journées de découverte ont été aussi l'occasion de se renseigner sur des cours pour passer son brevet d'ULM.
Chaque jeudi soir de 18 h 30 à 20 h, l'aéro-club dispense une formation théorique gratuitement, c'est Victor Sweeting qui transmet son savoir aux apprentis pilotes. Pour la formation pratique, il faut prévoir entre vingt et trente heures de formation pour un coût d'environ 2 000 € étalé sur 18 mois.
On peut être titulaire d'un brevet dès 15 ans, « le plus jeune du club a 14 ans. Il y a peu de licenciée femme à Lannion, c'est bien dommage », ajoute Jean-Yves Gérard. Au-delà des cours, les membres du club sont habités par une réelle passion. Ils « bricolent » eux-mêmes leurs ULM, s'en occupent.
Leur dernière acquisition est un Bingo en aluminium. « Plus fin, plus léger et plus rapide ». Le Skyranger rouge et bleu, lui, a 16 ans, mais il est « souvent refait, quand on a un doute sur une pièce, on la change », explique Jean-Yves Gérard. Un ULM dure tant qu'on l'entretient ». L'occasion de rester encore quelque temps avec la tête dans les nuages.

mercredi 24 septembre 2008

L'ULM avant le permis... ou après la retraite


Actualités Lannion-Perros OUEST FRANCE
Mardi 23 septembre 2008
Erwan et Victor... Le plus jeune a déjà son brevet et peut emmener des passagers. Le retraité suit ses leçons de pilotage et donne des cours théoriques en attendant d'obtenir,lui aussi, son sésame pour transporter ses petits-enfants. formation complémentaire pour emmener des passagers ; ce qu'il fait pour l'aéro-club de Lannion. Le droit de voler avant le permis de conduire !

« On sent l'air »

N'empêche, Victor aussi se serait bien vu pilote. Un problème aux yeux en a décidé autrement « donc ça n'a pas été possible », confie-t-il dans un accent très outre-Manche. Il sera donc prof d'anglais à Dinan. « D'ailleurs mon nom s'écrit avec deux oeufs et un thé (deux E et un T) comme un p'tit déjeuner anglais ! »
La première fois que Victor a pointé le bout de son nez à l'aéro-club, il a pourtant bien failli faire demi-tour en voyant les ULM. « Ils ne m'inspiraient pas confiance.» Ce dernier a rappliqué bien vite, sitôt là-haut. « La visibilité est beaucoup mieux qu'en avion et c'est super car on sent l'air. J'adore piloter, sentir la machine, cette liberté qu'on n'a pas sur le sol. »
Erwan, lui, en pince surtout pour les paysages et les vues imprenables.
« J'aime bien rencontrer les gens qui viennent pour des baptêmes de l'air aussi, que ce soit des enfants ou des grands-parents. »

A deux doigts

Paradoxe : comme Erwan n'a que 19 ans, certains trouillards à baptiser se méfient. Alors que Victor, lui, n'a pas encore le droit de les embarquer. Sa partie, ce sont les cours théoriques à terre. « Je suis à deux doigts d'avoir mon brevet, mais les doigts sont longs », rigole le papy. Il lui reste quelques angles à arrondir, notamment « celui de l'atterrissage. On doit faire un arrondi pour s'aplatir juste avant le sol et que l'ULM ralentisse tout seul. » Il joint le geste à la parole.
« C'est une question de délicatesse. »
« Je pense que plus on est jeune, plus on apprend facilement », rassure Erwan. « Peut-être parce que vous les jeunes vous êtes plus instinctifs, renchérit Victor. Enfin, quand même pour l'ULM, y'a pas d'âge, du moment qu'on est assez souple pour monter dedans ! »
Tout petits déjà, leurs yeux se levaient bien haut. Ceux d'Erwan parce qu'il habitait près du circuit de piste de Lannion. Victor parce qu'il était fasciné par les avions de la Deuxième Guerre et les planeurs transportant les blessés. « Ça doit venir de là », rigolent les deux hommes. Que peut-on leur souhaiter maintenant pour prendre encore de l'altitude dans leurs rêves de gosses ? « Que je sois instructeur... » glisse Erwan. « Et moi, que j'ai mon brevet et la mention passager pour emmener mes petits-enfants qui n'attendent que ça ! »
Manque plus qu'un petit coucher de soleil sur la côte de Granit rose pour faire la cerise sur l'hélice.

Sylvie RIBOT.
Ouest-France